Pour Michèle, ma fiancée
Mon thym, ma marjolaine
Mon myrte, ma verveine
Combien, combien je t’aime
Bientôt tu seras mienne
Me retrouvant moi-même
Je tisse le poème
Ce n’est pas une fable
Sur des cuisses de sable
Mon Etoile du Matin
Tu effaces mon chagrin
Ma gazelle, mon aimée
Belle grappe de henné
Ton vieux cerf des collines
Sers-le sur ta poitrine
O tendre et passionnée
Tu n’as que très peu d’années
Ta douceur sèche mes pleurs
Nous irons cueillir des fleurs
En rime et en prose
Je t’offrirai des roses
Ma douce sétifienne
Sous peu tu seras mienne
Je suis faible, je suis fort
Sans jamais braver la mort
Oui, nous irons jusqu’au Port
Combien, combien je t’aime
Bientôt tu seras mienne
O belle sétifienne
J’entends la douce voix de Yah
Elle me dit : prends là dans tes bras
Écoute ton Ami, ton Père
Ta gazelle est sincère
Depuis toujours elle t’attendait
À Jéhovah, elle s’adressait
Le Grand Auteur de tous bienfaits
Bannis ta peur de la ville
Prépare-toi, quitte ton île
Enivre-toi de ses attraits
JMB, Ochjatana 1994