PSAUME VII Adaptation Poétique
Tu es mon refuge, Yehwah, Mon Dieu
Heureux je m’endors, je ferme les yeux
De mes persécuteurs délivre-moi
Comme des chiens enragés ils aboient
Ils n’éprouvent aucune compassion
Ils m’égorgent pareils à des lions
Si j’ai fait cela, Mon Dieu, Mon Seigneur
Que je sois assailli par la terreur
Si le crime se trouve sur mes mains
Que mon lumignon devienne éteint
Que pour l’éternité je sois maudit
Si j’ai laissé courir mon ennemi
Que ma vie, dès à présent soit finie
Oui, qu’on me piétine à terre
Mon honneur qu’il roule dans la poussière
Lève-toi Yehwah, avec colère
Calme la furie de mes adversaires
Viens Seigneur, n’agis pas avec lenteur
O Mon Abba, toi qui dicte le droit
Mon Père, constamment sois près de moi
Çà et là, comme un pauvret je cours
Une assemblée de maudits m’entoure
Seigneur, emporte-moi sur tes ailes
Jéhovah fais cesser les querelles
Yah, le Puissant, réside en Sion
C’est Lui qui juge toutes les nations
Selon ta Justice,Dieu juge-moi
Je marche beaucoup plus avec foi
Juge-moi selon mon innocence
Car j’ai maîtrisé ma violence
Que le mauvais règne des impies
Tombe et ne soit jamais rétabli
Celui qui sonde les reins et le cœur
S’appelle Yehwah, le Créateur
Loin de ceux qui portent l’égarement
Le juste reçoit le discernement
Mon bouclier est près de Mon Seigneur
Des cœurs droits Eloah est le Sauveur
De Lui vient la Justice parfaite
Dans peu de temps il mettra à mort la Bête.
Jéhovah est terrible, menaçant
Il châtie très fort même ses enfants
Si l’homme ne veut pas se reprendre
Il ne tarde pas à le surprendre
C’est un Esprit, fort, un Dieu des Armées
Il aiguise avec art son épée
Sans avoir en Lui le moindre regret
Sans trembler, il tend son arc, il le tient prêt
Il apprête ses instruments de mort
Quant à moi, je l’aime et l’adore
Avec ses flèches Il fait des brandons
Les terres fertiles sont à l’abandon
Ceux qui conçoivent crimes et méfaits
Verront l’effondrement de leurs palais
Ils ont bravé Yehwah,Roi de Sion
Très grande sera leur déception
Qui creuse un trou et le rend profond
Recevra bien plus qu’un simple affront
Son crime reviendra sur sa tête
Pour lui est la fosse qu’il a faite
Bien qu’il implore la Dame Chance
Sur son crâne vient la violence
Merci pour ta justice, O Yehwah
Je chanterai le nom de mon Abba
JMB
Note:
Abba: Les Juifs qui étaient dans des relations vraiment étroites avec Jéhovah, lorsqu'ils s'adressaient à Lui, au lieu de dire "Père", disaient "Abba". C'est un terme vraiment affectueux. En français, le "Pa" a, avec "Abba", un peu de ressemblance. "Pa" traduit le sentiment d'amour filiale plus que "papa". Observez un petit enfant, lorsque avec un regard lumineux, il dit à son père: "Pa"... Personellement je sens vibrer mes entrailles lorsque j'entends prononcer ce mot. Pourquoi cette réaction? Dans mon île, losqu'on s'adresse à celui qui nous a donné la vie, on emploi le même terme que les hébreux: "O Babba". Dans la prononciation, la consonne B placée entre deux voyelles disparait, et on dit: "O Abba". Chez les arabes, c'est la même chose. Les prosélytes n'étaient pas autorisés à dire "Abba". De nos jours, les chrétiens oints prient Jéhovah en disant "Abba". Pour une meilleure explication, consultez le livre "Perspicacité" édité par les Témoins de Jéhovah.